Alto, abandon, ardeur

Antoine Tamestit fait partie, avec Lise Berthaud et quelques autres, des jeunes altistes qui continuent, à la suite de Gérard Caussé, Nobuko Imaï, Youri Bachmet et Tabea Zimmermann, pour ne citer qu'eux, à réhabiliter un instrument qui fut souvent considéré comme une voix intermédiaire, une voie moyenne, pour tout dire, conduisant vers des paysages peu engageants. L'alto, que Mozart aimait par-dessus tout, est cependant, pour qui sait écouter, la voix de la confidence, de la chaleur tendre...


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Raffaela Pflüger