Notre époque est à la dispersion, à la futilité, à la vacuité, mais on n'a jamais autant célébré Winterreise (Le Voyage d'hiver), cycle de deux fois douze lieder composé par Schubert en 1827 sur des poèmes de Wilhelm Müller. Tout n'est pourtant que (sublime) tristesse, (éblouisante) nostalgie et (poignante) solitude dans ce chemin en vingt-quatre stations qui confie à une voix et à un piano le soin de raconter l'errance d'une âme, d'un corps et d'un esprit qui plaignent leur destinée avec l'art de ceux qui (...)
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